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Education - Spécificité et égalité des chances justifient les universités en villes moyennes

Le colloque sur les "Nouvelles villes étudiantes", organisé en début de mois à Nîmes, a abordé le problème de l'implantation de sites universitaires dans les villes moyennes. Yannick Vallée, premier vice-président de la Conférence des présidents d'université, a résumé les débats en affirmant qu'il y aurait deux formes de légitimité des petits sites universitaires: la spécificité et l'égalité des chances. La spécificité a été mise en avant par Pierre Albertini, député-maire de Rouen et président de l'Association des villes universitaires de France. Pour lui, la taille critique d'un site universitaire est un faux débat, ce qui compte, c'est son attractivité qui est liée à la cohérence et à la singularité des formations. Pour Pierre Albertini, "on peut avoir un site attractif avec 2.000 étudiants, des IUT, des licences, des masters si on est en cohérence avec les besoins locaux et si l'attractivité fait que l'on recrute au-delà de son territoire". Concernant l'égalité des chances, Bruno Bourg-Broc, président de la Fédération des maires de villes moyennes et député-maire de Châlons-en-Champagne a rappelé que les "étudiants [des universités des villes moyennes] sont issus de catégories sociales globalement plus défavorisées que dans les grandes villes universitaires". Pour lui, "la proximité permet à des jeunes de poursuivre leurs études et contribue donc à l'élévation générale du niveau de formation d'une nation".

 

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