Un établissement public de coopération culturelle (EPCC) dans la Haute-Vienne

Les élus souhaitaient également reprendre l'exploitation du cinéma qui connaissait des difficultés. Mais quel montage juridique choisir pour exploiter l'ensemble de ces équipements et réaliser d'autres projets ? Les élus créent tout d'abord une association, puis une régie municipale directe, sans qu'aucune de ces structures ne leur donne satisfaction. La loi du 4 janvier 2002 instituant l'Etablissement Public de Coopération Culturelle (EPCC) arrive à point nommé. Cet outil offre en effet un cadre juridique clair pour un partenariat entre l'Etat et les collectivités et permet d'individualiser la gestion des services publics culturels. Il concerne, en outre, tous les secteurs culturels : patrimoine, enseignement artistique, arts plastiques et spectacle vivant. Il répond bien aux divers projets que la Commission culture élargie voudrait étudier (musée du papier, maison des troubadours, maintien et valorisation des activités culturelles organisées par les communes).

La communauté de communes opte donc pour la création d'un EPCC à caractère industriel et commercial qui permet la gestion d'un service dans des conditions satisfaisantes et la prise en compte toutes les activités culturelles du territoire dans un projet qui appartient à toutes les communes. La communauté recrute actuellement son directeur, auquel les élus entendent donner une mission de développement local.