Un nouveau règlement à faible impact pour les salles de volley-ball

La Commission d'examen des projets de règlements fédéraux relatifs aux équipements sportifs (Cerfres) a donné un avis favorable au nouveau règlement des équipements de volley-ball. Les incidences financières sont minimes, en dehors de la pratique au haut niveau.

C'est une mise à jour qui intéressera de très nombreux gestionnaires d'équipements sportifs. Le Bulletin officiel de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports a publié le 29 mai l'avis – favorable – de la Cerfres (Commission d'examen des projets de règlements fédéraux relatifs aux équipements sportifs) relatif au règlement général des équipements de volley-ball, présenté par la Fédération française de volley-ball (FFVB).

L'intérêt tient d'abord dans le champ d'application de ce nouveau règlement, qui succède à une précédente mise à jour datant de 2011. Ce sont en effet tous les équipements servant à la pratique du volley-ball en compétition qui sont concernés, du niveau départemental jusqu'au niveau international, en passant, bien entendu, par les différentes ligues professionnelles, masculines comme féminines. Autrement dit, tous les lieux de pratique des quelque 1.300 groupements sportifs affiliés à la FFVB sont concernés.

Les principales modifications tiennent au dimensionnement de l'espace d'évolution minimale et de l'aire de compétition. D'autres visent à clarifier certains éléments nécessaires au développement de la pratique en compétition : ajout d'une zone d'échauffement (par un traçage provisoire), précisions sur les revêtements de sol – pour permettre une meilleure absorption des chocs par les pratiquants – et sur les poteaux, ajout d'exigences en matière d'antennes et d'informations sur le podium d'arbitrage. Enfin, au niveau professionnel et élite amateur, des recommandations non obligatoires sont formulées concernant les vestiaires, les bureaux administratifs ou encore la connectivité de la salle.

Revêtements de sol : un coût difficile à estimer

Selon la notice d'impact élaborée par la FFVB, "cette mise à jour n'implique aucune modification substantielle de réglementation, hormis une certaine exigence sur les sols sportifs sur le haut niveau". La fédération estime que cette dernière exigence "peut varier entre 20.000 et 40.000 euros TTC pour l'achat d'un sol de niveau national". Une estimation large qui n'empêche pas Départements de France, dans sa réponse, de chiffrer ces modifications "au minimum à 80.000 euros HT par salle" dans le cas où il est nécessaire recouler une résine et de refaire un tracé. De leur côté, l'AMF et l'Andes, évoquent dans une réponse conjointe un coût allant 10 à 30.000 euros HT. En ce qui concerne les autres modifications, l'impact financier est, soit nul, soit "résiduel". En outre, ces matériels seraient déjà "majoritairement détenus par les clubs et les collectivités territoriales".

On notera enfin que la FFVB a pris acte de la demande de la Cerfres d'octroyer un délai d'au moins trois ans pour la mise en conformité en cas d'accessibilité au niveau supérieur. Pour les installations existantes, les délais de mise en conformité sont adaptés en fonction du niveau du club utilisateur de l'équipement et s'échelonnent de la saison 2024/2025 pour la première division à 2032 pour la Nationale 3 et les niveaux régional et départemental. Quant aux projets en cours de construction ou de rénovation, ils ne se verront pas appliquer les modifications réglementaires avant 2032.

Aux termes de l'article R.412-11 du Code du sport, le nouveau règlement général des équipements de volley-ball entrera en vigueur le 29 juillet.

 

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