Archives

Contrats de plan - Vallée de la Seine : le contrat interrégional est signé

Une façon d'anticiper la fusion des deux Normandie au 1er janvier 2016 : le contrat interrégional de la vallée de la Seine a été signé le 25 juin à Rouen, en marge du 11e congrès des régions. Alors que chaque région dispose de son propre contrat avec l'Etat, l'originalité de ce contrat interrégional - qui associe les deux Normandie et la région Ile-de-France -, est de se placer à l'échelle de la vallée de la Seine. Le but étant de contribuer au raccordement de la métropole francilienne aux échanges maritimes internationaux. Le contrat recouvre en effet les deux régions normandes, à l'exception de l'Orne, et une partie de l'Ile-de-France (Paris, Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis, Val-d'Oise et Yvelines).
Au total, la contribution de l'Etat à ce contrat, l'un des plus importants de la programmation 2015-2020, s'élèvera à 219 millions d'euros et celle des trois régions à 191 millions d'euros. L'un des points importants est le financement des études préparatoires à la ligne nouvelle Paris-Normandie (le contrat prévoit également la modernisation de la ligne Serqueux-Gisors pour une réouverture au fret, mais le plan de financement sera arrêté à une date ultérieure). Le contrat prévoit par ailleurs la réalisation d'aménagements portuaires au Havre, à Rouen, mais aussi à Paris et Cherbourg, afin de "consolider et développer les trafics", selon le communiqué commun des signataires. La navigation sur la Seine est aussi au programme avec, notamment, des opérations de modernisation d'écluses. Pour ce seul volet transport, l'Etat déboursera 176,4 millions d'euros et les régions 143,55.
Au titre du développement économique, le contrat prévoit la conduite de programmes de recherche interrégionaux, la structurations de filières et une démarche de marketing territorial "à même de promouvoir une destination touristique majeure, à l'échelle internationale". L'Etat met 28,7 millions d'euros dans ce volet et les régions 33,6.
Enfin, un volet développement durable consacrera le reste des crédits, soit une trentaine de millions d'euros, à une meilleure connaissance des milieux naturels, à la construction de politiques foncières de long terme et à une meilleure gestion des continuités écologiques le long de la Seine.

 

Abonnez-vous à Localtis !

Recevez le détail de notre édition quotidienne ou notre synthèse hebdomadaire sur l’actualité des politiques publiques. Merci de confirmer votre abonnement dans le mail que vous recevrez suite à votre inscription.

Découvrir Localtis