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Plan de cohésion sociale - 80.000 enfants concernés par le dispositif de réussite éducative

Un an après le lancement du dispositif national de réussite éducative, Catherine Vautrin, ministre déléguée à la Cohésion sociale et à la Parité, a jugé le bilan "très encourageant", au cours d'une conférence de presse le 10 octobre. Issu du plan de cohésion sociale de 2004, le dispositif réussite éducative qui n'est pas un projet scolaire, consiste à accompagner, depuis l'école maternelle jusqu'au terme de la scolarité obligatoire, les enfants et adolescents "qui présentent des signes de fragilité". 80.000 enfants auront bénéficié d'ici la fin de l'année du dispositif d'appui éducatif personnalisé, hors temps scolaire, accompagnés par 390 équipes pluridisciplinaires. C'est un "programme cousu-main qui place enfants et parents au coeur du dispositif "a déclaré la ministre en donnant des exemples concrets : prise en charge des problèmes de santé, apprentissage des règles de vie en commun ou pratique sportive. La mise en œoeuvre des projets est assurée, au sein des communes, par un structure juridique dédiée : établissement public local d'enseignement (Eple), centre d'action communal d'action sociale (Ccas), caisse des écoles (CE) ou encore groupement d'intérêt public (GIP). Cette structure rassemble l'ensemble des partenaires institutionnels et associatifs concernés.

Un large partenariat

"Nous constatons une très forte implication des élus locaux dans les 367 projets qui ont été labellisés", a assuré Catherine Vautrin. Stéphane Beaudet, maire de Courcouronnes (91), l'a confirmé : "C'est en s'appuyant sur l'expérience locale et par des solutions locales, qu'on réussit à régler les problèmes." La commune s'est en effet basée sur la cellule de veille éducative créée en 2003 et a mis en place une structure pour repérer les enfants à accompagner. "Avec ce dispositif nous avons les moyens financiers", a-t-il ajouté. Les crédits délégués aux préfets de région pour le programme se montent à 73,5 millions d'euros. Deux mesures supplémentaires font partie du dispositif : les internats de réussite éducative et le système de tutorat pour l'égalité des chances instauré en partenariat avec les grandes écoles. 21 internats accueillent environ 300 élèves. Lancée l'année dernière avec l'Essec et Polytechnique, la charte de l'égalité des chances et des formations d'excellence concerne maintenant plus de 30 grandes écoles et universités qui ont mis en place un accompagnement spécifique sous forme de tutorat pour plus de 850 lycéens issus des zones d'éducation prioritaire. "D'ici la fin de l'année, 120 millions d'euros auront été engagés au total depuis la mise en oeuvre du programme", a conclu la ministre.

Catherine Ficat

 

 

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