Une réalisation Banque des Territoires

Création d’une usine de mytiliculture à Cancale (35)

À Cancale, la Banque des Territoires a financé la construction d’une usine de mytiliculture novatrice et exemplaire sur le plan environnemental.

En bref

Frise chronologique

Chiffres clés

Coût total du projet 15 millions d’euros

Prévision d’embauches sur 5 ans 60 nouveaux emplois

Surface du site 6723 m2

A retenir

Maintien d’une activité industrielle sur le territoire

Création d’emplois

Réduction des émissions de gaz à effet de serre

Montage du projet

  • Apport en fonds propres : 1,197 million d’euros

Zoom

À Cancale, la Banque des Territoires a participé au financement d’une nouvelle usine de production du groupe Mytilimer.

La construction d’une usine novatrice à Cancale

Installé à Cancale, en Ille-et-Vilaine, le groupe Mytilimer est aujourd'hui le leader européen en volume de la conchyliculture. Le port du Vivier sur Mer est le plus important complexe conchylicole d’Europe. 10% de la production nationale de moules de bouchot proviennent de la Baie de Saint-Brieuc. Exploitant notamment la marque La Cancalaise, l’entreprise compte plus de 120 salariés et réalise un chiffre d’affaires annuel de près de 60 millions d’euros. La production annuelle d’huîtres creuses sur table est d’environ 3 800 tonnes et d’environ 900 tonnes pour les huîtres plates en eau profonde.

Pour poursuivre son développement, notamment dans l'optique de doubler son chiffre d'affaires d'ici 2027, Mytilimer a fait le choix de construire un nouveau site de production, situé également à Cancale. Baptisé Kerbone, ce bâtiment de plus de 6 700 m2 devrait regrouper plusieurs activités du groupe :

  • l’élevage des moules de bouchot ;
  • la préparation et la fumaison des poissons ;
  • la production de conserves ;
  • la valorisation des moules sous taille.

Associant des bureaux et une partie industrielle, ce nouveau site de production présente une particularité notable : il abritera une unité visant à valoriser les moules hors-calibres. Il s'agit de celles de moins de 4 centimètres et qui, à défaut de pouvoir être commercialisées, sont habituellement rejetées.


Un projet valorisant l’économie locale

La construction de ce site industriel est emblématique pour la Bretagne, en raison du secteur d’activité concerné. En effet, la mytiliculture est née dans la baie du Mont-Michel en 1954. Par ailleurs, ce projet s’inscrit dans une démarche d’exemplarité, tant d’un point de vue environnemental que social.

  • Une valorisation des ressources : grâce à sa nouvelle unité, Mytilimer va pouvoir valoriser les moules hors-calibres, représentant 20 à 30 % de sa production. La chair sera notamment utilisée pour la fabrication d'arômes et d'ingrédients, tandis que les coques seront recommercialisées sous forme de poudre, pour l'alimentation animale par exemple.
  • Un dynamisme économique : en plus de contribuer à l’essor du groupe, cette usine devrait permettre de générer 60 nouveaux emplois d’ici 5 ans et offrir de nombreuses retombées à l’ensemble du territoire.
  • Une limitation de l’impact environnemental : le processus industriel mis en œuvre sera peu émetteur de CO2. De plus, le site devrait produire sa propre énergie solaire en toiture et réduire de 60 % ses consommations de plastique pour les emballages.

Un financement à hauteur de 35 % des fonds propres

Pour voir le jour, ce projet a pu compter sur le soutien de la foncière BreizhImmo, dont la Banque des Territoires est actionnaire, filiale du groupe Sembreizh, dont la banque des territoires est un partenaire historique. Accompagnant les entreprises du territoire breton dans leur croissance, cette structure finance la création de l’usine à hauteur de 1,88 M€. Par le biais de la Caisse des Dépôts et Consignations, la Banque des Territoires participe à hauteur de 1,2 M€, tandis que le groupe Mytilimer apporte 10 % des fonds propres, via la SAS Mytïmmo. Au total, les 3 investisseurs apportent 3,4 M€ en fonds propres qui ont permis de lever 11,6 M€ de prêts bancaires.

Le coût total du projet est d’un peu plus de 15 millions d’euros. Débutés en juillet 2022, les travaux devraient se terminer à la fin de l’année 2023, permettant une exploitation dès janvier 2024.

Nous voulons créer un maximum de plus-value, équitablement répartie entre les différents acteurs. Tout en gardant des prix raisonnables pour l’acheteur. 

Christophe Le Bihan, directeur général de Mytilimer

Les acteurs

Une réalisation de la Direction Régionale de Bretagne

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