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Sport - Les fédérations olympiques ont le vent en poupe

"Les fédérations françaises, portées par les événements 2011, ont enregistré l'an passé de nouveaux records du nombre de licenciés", vient de faire savoir le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) sur son site internet. Pour l'organisation faîtière du sport français, les grands événements internationaux et les bons résultats des équipes de France jouent un rôle d'accélérateur dans le développement du nombre de licenciés. Principaux concernés : les sports collectifs. Pour la saison en cours, la Fédération française de basketball annonce avoir d'ores et déjà dépassé le record historique de 461.057 licenciés établi l'an passé. Le rugby connaît un engouement similaire avec 421.000 licences délivrées au 15 mars 2012 (+13% en deux ans). Il est à noter que cette expansion a notamment lieu dans des régions où le rugby n'est pas traditionnellement implanté, comme la Bretagne ou les Pays-de-la-Loire. Le handball, quant à lui, compte désormais 441.942 licenciés, son meilleur résultat historique.
Du côté des sports individuels, la Fédération française de badminton réunissait en 2011 155.000 pratiquants réguliers dans ses 1.700 clubs (+100% en dix ans). Le judo est pour sa part sur le point d'atteindre le cap symbolique des 600.000 licenciés. La Fédération française d'équitation a de son côté franchit un obstacle plus élevé encore en délivrant sa 700.000e licence en 2011 (+16% en trois ans). Deux autres fédérations se distinguent. La Fédération française de cyclisme a enregistré en 2011 un troisième record consécutif en termes de licenciés, avec 112.000 délivrances, dû aux fortes progressions du BMX (+10%) et du VTT (+8%). Du côté de la Fédération française d'athlétisme, la saison en cours est la troisième de rang à tirer les effectifs vers le haut : 220.036 licenciés, soit +8%. "A l'approche des Jeux olympiques et dans la foulée de tendances positives et de belles performances des Bleus, l'année 2012 s'annonce déjà comme historique pour les fédérations olympiques", conclut le CNOSF.