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Sports / Normes - Obligation de vidange des piscines : l'AMF approuve le projet d'arrêté

Une nouvelle version de l'arrêté relatif aux dispositions techniques applicables aux piscines, soumis au Conseil national d'évaluation des normes (CNEN) le 21 juillet 2016, propose de ramener à une fois par an, contre deux fois par an actuellement, la fréquence minimale de vidange des piscines (les pataugeoires et bains à remous restant soumis à une vidange au moins deux fois par an).
Dans un communiqué daté du 21 juillet, l'Association des maires de France (AMF) se félicite de cette nouvelle version du texte. "Grâce à l'évolution des produits et des techniques, la simplification de cette norme ne se fait pas au détriment de la réglementation sanitaire des piscines et des impératifs en matière de santé publique", écrit l'AMF.
L'allègement de l'obligation de vidange était une demande ancienne de l'AMF, précise encore l'association. Fondée notamment sur les expertises techniques de l'Association nationale des directeurs et des intervenants d'installations et des services des sports (Andiiss) et de l'Association nationale des élus en charge du sport (Andes), cette demande de modification des normes fait suite à la saisine de l’Andes, soutenue par le ministère des Sports, le 3 mars 2015 auprès de la Commission d'examen des règlements fédéraux relatifs aux équipements sportifs (Cerfres), qui avait obtenu un avis favorable.
Selon un rapport du ministère des Sports, le coût annuel des vidanges en France pour les bassins intérieurs est estimé entre 6 et 10 millions d'euros. Le passage de deux à une vidange "constitue une économie notable pour les communes et leur groupement, gestionnaires de 80% des 4.135 équipements de piscine représentant 6.343 bassins", conclut l'AMF. Une étude interne de l’Andes estime même que cette modification d’arrêté permettra de réaliser une économie minimale de 30 millions d’euros par an pour les collectivités locales en prenant en compte les coûts directs liés à la consommation d’eau, de chauffage, et indirects de personnel et de perte du chiffre d’affaires.