Systèmes d'alerte et de communication en temps de crise : la Cour des comptes plaide pour un renforcement du dialogue État/collectivités

Dans un rapport consacré aux "systèmes d'alerte et de communication à la population en situation de crise" publié le 14 novembre, la Cour des comptes invite notamment à un "renforcement du dialogue entre l'État et les collectivités pour améliorer l'accompagnement de celles qui sont les plus exposées aux risques". Lesquelles seraient parfois "réticentes à identifier les risques auxquels elles sont soumises : au vu de leurs conséquences sur les possibilités de construction, l’approbation par les préfets des prescriptions qui figurent au plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPRN) peut entraîner des tensions avec les élus dont la perception des risques est différente", met notamment en relief la rue Cambon. Les auteurs du rapport observent que "seuls 20 EPCI sur 1.100 concernés" ont établi un plan intercommunal de sauvegarde, "obligatoire pour certaines intercommunalités d'ici fin 2026".

Les auteurs alertent également sur "des responsabilités respectives", en cas de crise, entre le préfet et les maires "pas toujours simples à décliner sur le terrain", alors que "du bon fonctionnement" de ce binôme dépend "la qualité de la réponse des pouvoirs publics en cas d'alerte". Une situation qui avait déjà été mise en exergue lors du dernier congrès des maires, avec une conclusion sans détour : à la fin, "c'est toujours le maire qui prend le risque : nous sommes toujours des responsables parfaits" (lire notre article du 22 novembre).

 

 

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