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Emploi - 51% des bénéficiaires franciliens de CRP-CTP ont trouvé un emploi

D'après une étude d'Agefos-PME, plus de la moitié des bénéficiaires franciliens de CRP-CTP ont trouvé un emploi grâce à ce dispositif, pour lequel ils affichent un enthousiasme fort.

Plus de la moitié (51%) des bénéficiaires de la convention de reclassement personnalisé (CRP) et du contrat de transition professionnelle (CTP) franciliens ont trouvé un emploi grâce à ces dispositifs. C'est ce que révèle une étude de l'Agefos-PME, publiée le 2 mars 2011, menée auprès de 429 demandeurs d'emploi pris en charge par l'organisme partiaire collecteur agréé (OPCA). L'opinion vis-à-vis de ce dispositif renforcé est très bonne : 94% des personnes interrogées en sont satisfaites ou très satisfaites. Les deux dispositifs, dont le rapprochement devrait être bientôt réalisé, proposent un accompagnement renforcé pour les demandeurs d'emploi, avec une allocation mensuelle durant douze mois. Un accompagnement dont les résultats positifs ont toujours été mis en valeur. En 2010, au total, 117.968 CRP ont été signées, un chiffre en baisse par rapport à 2009, et 20.227 CTP, les deux dispositifs ayant servi d'amortisseur à la crise économique de 2008-2009. D'après une étude de la Dares datant d'octobre 2009, 60% des bénéficiaires du CTP trouvent un emploi durable. L'étude d'Agefos-PME vient corroborer ces résultats. Elle indique ainsi que 89% des personnes interrogées considèrent que la formation qu'ils ont suivie leur sera utile pour retrouver une activité. Et même si la formation ne débouche pas immédiatement sur un emploi, "les salariés sont également conscients de l'opportunité offerte, qui favorise la remise en cause (des connaissances et des envies) et permet d'afficher une volonté d'envie vis-à-vis du monde du travail", détaille l'étude. 51% des bénéficiaires interrogés ont retrouvé un emploi après leur formation, dont 35% en contrat à durée indéterminées, 27% en intérim ou en contrat à durée déterminée de six mois. 23% ont créé leur propre entreprise ou repris une existante, et 13% sont en intérim ou CDD de six mois et plus. La plupart du temps (59%), l'activité trouvée est en rapport avec la formation. Parmi les éléments particulièrement appréciés par les bénéficiaires franciliens du dispositif : la compétence du formateur, la qualité de la formation et son contenu. En revanche, le temps de formation, estimé trop court, fait partie des critiques.
Les partenaires sociaux et l'Etat, réunis le 3 mars 2011 au siège du Medef pour leur deuxième séance de négociation sur l'emploi des jeunes, ont annoncé qu'ils comptaient se servir de ces dispositifs, une fois fusionnés, pour les jeunes chômeurs.