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Transports - Grand Paris Express : feu vert aux premières enquêtes publiques

Le conseil de surveillance de la Société du Grand Paris (SGP), réuni le 5 juillet 2012 sous la présidence d'André Santini, a donné un avis favorable au déroulement des enquêtes publiques dès ce mois de juillet pour le tronçon situé au sud de la ligne rouge du Grand Paris Express, qui doit relier Pont-de-Sèvres (Hauts-de-Seine) et Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis)-Champs-sur-Marne (Seine-et-Marne) en 35 minutes à partir de 2018.
Cette décision a été prise suite à un message de Cécile Duflot. La ministre de l'Égalité des territoires et du Logement a invité le conseil de surveillance de la SGP à décider l'engagement des enquêtes publiques de toutes les lignes du réseau, à commencer par celle de ce premier tronçon, dessinant ainsi "la première étape de la priorisation du projet par l'engagement solidaire et efficace du prolongement de la ligne 14 de métro par la RATP, du commencement de la ligne rouge sous la maîtrise d'ouvrage de la SGP, de la perspective de la ligne orange sous la responsabilité du Stif (Syndicat des transports d'Île-de-France)" et du plan d'urgence d'amélioration du réseau existant des RER. Cécile Duflot prend également parti "pour l'interopérabilité" entre les différentes lignes du futur réseau.
Long de 33 km, le tronçon Pont-de-Sèvres-Noisy-Champs comprend 16 gares, un site de maintenance de l'infrastructure à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne) et un site de maintenance de matériels roulants à Champigny (Val-de-Marne). Il dessert 22 communes de quatre départements (Hauts-de-Seine, Val-de-Marne, Seine-Saint-Denis et Seine-et-Marne). La SGP, qui est maître d'ouvrage du projet, a lancé en juin les premières consultations de maîtrise d'oeuvre d'infrastructures sur la conception des gares et des tunnels pour ce tronçon.
Le dossier d'enquête publique, en cours de finalisation, sera envoyé au préfet de région d'ici à la fin du mois de juillet. Celui-ci saisira alors l'Autorité environnementale qui aura trois mois pour rendre un avis. "L'enquête publique sera précédée d'une nouvelle étape de dialogue avec les habitants. Ainsi, de mi-septembre à mi-novembre 2012, la SGP organisera une vingtaine de réunions publiques dans les communes concernées de façon à recueillir les observations et à répondre aux questions relatives au projet et à sa mise en œuvre", a indiqué la SGP dans un communiqué. Cette phase de concertation se déroulera sous l'égide d'un garant, Henri Watissée, nommé par la Commission nationale du débat public (CNDP). Cet ancien chef d'entreprise était déjà membre de la commission particulière du débat public (CPDP) sur le réseau de transport public d'octobre 2010 à janvier 2011.