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Tourisme - Signature de neuf nouveaux contrats de destination

Comme annoncé lors de l'appel à projets de janvier dernier (voir notre article ci-contre du 16 janvier 2015), Laurent Fabius a présidé, le 25 juin, la signature de neuf nouveaux contrats de destination, en présence de Martine Pinville, la nouvelle secrétaire d'Etat chargée du Commerce, de l'Artisanat, de la Consommation et de l'Economie sociale et solidaire, et de nombreux élus locaux. Ces signatures s'ajoutent aux onze contrats signés en décembre dernier.

Des périmètres et des contenus très divers

Ces neuf contrats supplémentaires, aux périmètres très divers, concernent : "Arts de vivre en Provence", "Autour du Louvre-Lens", Bretagne, Champagne, Corse, Guyane, "Paris la ville augmentée", Pyrénées, "Vallée de la Dordogne".
Par exemple, le contrat "Champagne" est centré - on s'en serait douté - sur l'oenotourisme. Il intervient alors que la Champagne est dans la dernière ligne droite de sa candidature en vue d'une éventuelle inscription au patrimoine mondial de l'Unesco.
"Paris, la ville augmentée" entend "promouvoir différemment Paris et les départements de la petite couronne, en favorisant la découverte de lieux innovants et insolites, qu'il s'agisse de l'hébergement, de l'offre culturelle et de loisirs ou du tourisme nocturne. Cet angle original devrait permettre d'attirer davantage de jeunes visiteurs européens" (voir notre article ci-contre du 4 mai 2015).
Pour sa part, "Autour du Louvre-Lens" met en avant le Nord-Pas-de-Calais - et les territoires associés - comme destination de tourisme culturel, en s'appuyant à la fois sur l'image forte du Louvre et sur celle du bassin minier du Nord, inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco.

Des contrats "un peu difficiles à démarrer"

Lors de son intervention, Laurent Fabius a reconnu que "les contrats de destination ont été un peu difficiles à démarrer", mais qu'"ils sont partis d'une idée assez simple : l'union fait la force". Le ministre des Affaires étrangères a précisé - non sans quelque ironie - que "l'Etat, sans mettre d'ailleurs beaucoup d'argent, a décidé d'aider tout cela et de dire aux différents territoires de se regrouper et de faire des projets", avant de labelliser ceux qui méritent d'avoir des contrats de destination.
Laurent Fabius a en effet insisté sur le fait que l'attribution d'un contrat de destination n'a rien d'automatique. Ainsi, toutes les candidatures n'ont pas été retenues, car certaines "n'étaient pas totalement pertinentes". Le ministre a rappelé notamment une condition clé : pour être éligible, un contrat de destination doit fédérer l'ensemble des acteurs locaux autour d'un même projet. Il ne saurait ainsi y a voir de candidatures distinctes, sinon même concurrentes, sur un même territoire.
 

 

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